PSG - St Leu (21éme journée)
En 1ère mi-temps offensivement, la balle circulait au milieu du terrain, trop souvent du même côté et latéralement; Quid de la profondeur, de la percussion, de l'utilisation des couloirs, des changements d'aile. Ce type de jeu ne peut pas créer le danger. Il donne l'illusion qu'on maitrise, c'est agréable à voir mais totalement inefficace. L'adversaire a beaucoup trop de temps pour s'organiser et donc bloquer les espaces.
Défensivement, les placements étaient trop imprécis, les montées trop lentes, les gestes techniques inadaptés au jeu défensif, etc...
En seconde mi-temps, l'équipe a été plus percutante mais la condition physique de quelques uns a nui lourdement au rendement de l'ensemble.
Pour conclure , je dirai que certains ont manqué soit d'agressivité, soit de simplicité, soit de technique soit de sens tactique soit de condition physique, soit de concentration, soit, parfois, d'un peu de tout. C'est beaucoup trop. Vous êtes démoblisés, il est temps que la saison se termine.
Francky
N.B : Je vous engage à lire sur mon blog les articles qui parlent de la préparation mentale. Vous apprendrez notamment qu'elle utilise un ensemble de techniques aussi indispensables que le dribble ou l'amorti et doit faire partie de la panoplie du compétiteur; qu'elle est, par exemple, nécessaire à la gestion du stress et que celui-ci doit atteindre un certain niveau, ni trop haut ni trop bas, pour être un dopant naturel exceptionnel.
Quand dit-on qu'un joueur est fort mentalement ? Tout simplement quand il est capable d'utiliser en compétition, quelles que soient les circonstances, 100 % de ses capacités physiques, techniques et tactiques du moment. L'enjeu de l'entraînement mental est de permettre au joueur de réaliser son potentiel et ainsi d'élever son niveau de performance.
il convient cependant d'établir une distinction entre, d'une part, le soutien psychologique qui prend en compte les éventuels déséquilibres affectifs liés à des problèmes personnels (divorce des parents, décès dans la famille, anorexie mentale, nervosité pathologique, etc... ) qui ont une incidence indirecte, mais certaine, sur la performance et, d'autre part, la préparation mentale proprement dite, qui vise à développer principalement la motivation, la confiance en soi, la concentration, la combativité et la capacité à gèrer le stress, et dont l'impact sur la performance est direct et évident.
Ex : Garges : à l'extérieur, stress = trop élévé (défaite), à domicile = élévé (victoire) contre Ermont à domicile, stress = faible (nul)
Une note particulière à l'intention de Rachid mais valable pour tous : Quand tu as appris à jouer au foot, je suppose que les entraineurs de l'époque t'ont enseigné:
1 Contrôler
2 Regarder (c.a.d : s'informer)
3 Décider
4 Jouer
Hélas, aujourd'hui, le foot moderne a évolué, les temps et les espaces se sont réduits donc la vitesse d'exécution est plus grande aussi bien au niveau des gestes que des mouvements. Partant de ce constat, il faut changer l'ordre des consignes, c'est impératif à mon humble avis; très rapide au niveau des jambes certes, mais réactif à 100% sur le plan cérébral :
1 Regarder (c.a.d : s'informer)
2 Décider
3 Contrôler
4 Jouer
Nous en avons déjà parlé mais je te l'écris, car "les écrits restent, les paroles volent."
Compte-rendu ABRACADABRANTESQUE :
Nous voilà au camp des loges, nous sommes déçus, les vestiaires sont minables, de véritables cages à lapins, indignes d'un club pro de haut standing, pour qui nous prend -t-on. Nous sommes humbles, nous acceptons de jouer et nous ferons une quête après le match.
L'équipe se prépare tranquillement en attendant le Boss et Ange qui a loupé la sortie.
Rob pense que Rib "le balafré" n'est pas assez constant mais que Nassequiri tient à bout de bras l'équipe championne de l'intertoto. Pas de contestations, il doit avoir raison le bougre. On attend le Boss pour se concentrer sur le match.
Enfin il arrive et donne la compo du jour en avertissant que le PSG est motivé. Il tient son info de son petit doigt gauche. Pas un ne moufte! C'est du lourd comme info.
Tout le monde est enfin prêt, c'est parti pour l'échauffement conduit par Mourad. Il régne une atmosphère décontractée mais on sent le groupe dans un grand jour.
Sur le terrain d'à côté, un match de filles, Jean-Charles est très attentionné. Il se découvre une ambition : devenir entraineuse, euh non entraineur. Sarko devrait être content, voilà un jeune qui a un projet.
Cap Greg, gagne le toss, en fait j'en sais rien, le match commence. Nous dominons la rencontre, passes latérales redoublées, triplées, talonnades , balles retros en plein axe de la défense, passes aveugles, pas de changements d'aile pour ne pas fatiguer Rami ( il n'est pas marqué et cela pourrait désorganiser l'adversaire). Du grand art et quand on est en confiance et que l' on joue sur un terrain du PSG, il faudrait être nanard de se priver d'une telle jouissance. De plus on connait le parcours en championnat de l'équipe de PARIS , on se dit : "cette pelouse est magique."
Bref toute la panoplie d'un match de salon est passée en revue. Éric-Luc n'en revient pas, déjà 1 but au compteur pour...le PSG.
Le coach s'est renseigné sur la météo, il leur demande de ne plus essayer d'éblouir l'adversaire. Il craint que le vent ne se lève et ne leur renvoie dans les yeux la luminosité qu'ils émettent et comme aujourd'hui ils jouent sans lunettes de soleil, le risque est que leurs rétines, déjà sensibilisées, soient brûlées.
Vite compris, Rami, qu'on avait économisé jusque là, déclenche une frappe monumentale de 30m, digne de la Patate de Pencran, bingo!!! 1 partout, balle au centre.
Mais le FC St Leu est en état de grâce. Les joueurs pratiquent à nouveau un football ambitieux, et comme la pluie se met à tomber, ils n'ont plus rien à craindre pour leur santé. Les météorologues comme toujours ne sont pas fiables. Rami récupére dans son couloir, il faut le préserver au cas où. Quel esprit d'équipe! quel sens tactique!
Éric-Luc n'en revient toujours pas, 2-1 pour le PSG
A la mi-temps, le coach les complimente à sa manière mais leur demande de jouer un football moins talentueux et d'utiliser les couloirs. Il craint que la pelouse s'use inégalement et ne veut pas d'ennuis avec le jardinier.
Bien compris, chef.
Le match recommence, coup - franc au point de corner, Rami sait que ses potos l'ont économisé pour ça. Re Bingo!!! 2-2.
L'équipe est en ordre de marche et respecte les consignes. Hélas, les entrainements ont été trop durs cette semaine pour Rachid qui donne des signes d'essoufflement, tête basse dans les épaules. Qu'à cela ne tienne, Max, plutôt sobre habituellement, effectue une double pirouette japonaise inversée, poignet gauche tendu.. Standing ovation! Quel spectacle! ...3ème but pour le PSG
Coach Éric Luc doit penser que la fête est finie et qu'on ne verra rien de plus aujourd'hui! Il se trompe. Christophe va lui démontrer le contraire, alors qu'il reste 10 minutes à jouer, il s'élance à la poursuite d'un adversaire, certainement pour compenser la fatigue de ses milieux. On perçoit, dans sa course éffrénée, les prémices d'un geste materazzissime Tous ceux, qui le connaissent, pensent à son célèbre double-fauchage par derrière en position de dernier défenseur, technique à haut risque vu sa grande taille - silence sur le banc - chacun retient son souffle - le public fredonne la Vème de Beethov, c'est parti, il s'élance jambes tendues à l'extrême, Ouah, popopo, ça y est, c'est fait, Ouf de soulagement, le geste est parfaitement éxécuté -ippon -
L'arbitre, fair-play, lui offre une biscotte rouge. Trop ému par la remise du trophée, il sort. Le coach sympa, lui tend les clés du vestiaire pour savourer. Il y a des joies qu'on ne partage pas.
95 ème minute , l'arbitre siffle la fin du match, le PSG gagne 3-2. .
Francky Rolland
Droit de réponse:
"On ne peut rire de tout" s'offusque Francky Larqué (Préparateur para-psychologique) "j'affirme que j'ai bien fait mon travail mais un sorcier clandestin du PSG à jeté un sort à mes joueurs. D'ailleurs, je vais révéler demain, en exclusivité, au journal l'Équipe certaines pratiques irrationnelles qui portent atteinte à l'éthique du football. J'espère que les instances dirigeantes ne se cacheront pas, une fois de plus, derrière l'absence de preuves pour sévir."